Responsabilité militante CGT sur la situation des UL de notre département

Les salariés, travailleurs précaires, privés d’ emploi, retraités, femmes et hommes se croisent sur les chemins destructeurs où nous amènent le capitalisme, le patronat et son bras armé, le gouvernement.

Face à cet enjeux majeur de société, tous, nous avons la nécessité de nous rencontrer et de jouer un « rôle » social : du conducteur de bus au cheminot en passant par les personnels des hôpitaux et ainsi de suite…

Les richesses ainsi créées devraient nous permettre de vivre dignement et de ne laisser personne dans la misère.

Face à l’oppression de cette classe dirigeante et de ses collaborateurs, il est plus qu’urgent de renforcer les liens entre les travailleurs, usagers et habitants de nos quartiers.

Renforcer les moyens de tous, afin d’élaborer ensemble des stratégies de reconquête de nos droits et lutter contre la destruction systématique de l’accès aux services de santé et aux services publics en général, induisant un recul sans précèdent dans la réponse aux besoins fondamentaux touchant toutes les couches de la population.

Renforcer notre combat contre la destruction de notre modèle social est bien une des prérogatives des UL.

Les situations dans les entreprises sont des sujets dont il faut débattre dans un dialogue constructif, à travers le partage d’expériences et d’informations.

Le cadre de vie et l’environnement sont aussi étroitement liés à cette dynamique de territoires : c’est en partant du territoire des UL que nous pouvons et pourrons construire une réponse collective, permettant de défendre et faire grandir les revendications de toutes et tous.

C’est la responsabilité de tous les militants de la CGT de faire vivre les UNIONS LOCALES CGT !

Alors réinvestir et faire vivre nos UL est indispensable car elles ont ce potentiel inestimable de proximité.

Seul l’échange et la confrontation permettront d’organiser les travailleurs afin de gagner une société au service de la fraternité entre les différentes composantes des populations. Cet échange, cette solidarité (qui est la tendresse des peuples, disait le Tché) cette solidarité entre opprimés par la classe bourgeoise est bien dans les gênes de notre syndicalisme de classe et de transformation sociale.

Se priver de cet outil, que sont nos UL, ne peut donc qu’affaiblir la portée de notre combat pour vivre autre chose que la seule oppression capitaliste.

le 15 Mai 2018,

Lucien Frau

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