KALHYGE 4 : la grogne des salariés !

Alors même qu’un accord de transition arrive à échéance en septembre 2020, aux dire de la Direction, l’entreprise KALHYGE 4 du Groupe NEHS (Nouvelle entreprise humaine en santé) rencontrerait des difficultés financières. C’est sur ces bases qu’elle souhaite négocier, avec les représentants du personnel des baisses drastiques de salaires.

Un Accord de Performance Collective qui, au-delà du terme accrocheur, signifie avant tout un accord dans lequel un employeur peut faire ce qu’il veut et pour lequel les salariés n’ont aucun moyen de faire machine arrière.

Et à défaut de conclusion de l’accord, la Direction menace de mettre l’entreprise en cessation…

Les salariés, après avoir été mis au fait des « termes » de la négociation, ont débrayé et se sont mis en grève, ce qui montre à quel point l’accord à négocier ne passe pas. Depuis vendredi dernier, après chaque assemblée générale, les salariés, exaspérés par la pression exercée sur les salaires débrayent, montrant avec force leur volonté de maintenir une activité respectueuse du personnel !

Dans la négociation qui se joue, l’absence d’information pertinente et certaine, les délais de communication des pièces nécessaires à l’expertise conduisent les représentants CGT à avoir de sérieux doutes quant à la loyauté et la finalité de l’accord de performance collective initié par leur employeur et ils n’écartent pas non plus la possibilité que l’employeur organise des difficultés économiques et financières pour légitimer l’accord à négocier.

Pour Kamel BOUAMANI, Délégué syndical du site Marseillais, l’objectif est avant tout d’aligner les salaires de tous les salariés vers le bas. Pour les salariés du site de Marseille, exclus du premier accord de transition, selon les premières estimations, les pertes seraient évaluées à 300€ par mois et pourraient aller jusqu’à 600€ !!

Les débrayages depuis vendredi dernier prouvent que le travail des représentants du personnel est essentiel et doit se poursuivre en insistant sur les risques, aussi bien sur les salaires que ceux sur l’emploi.

Imprimer cet article Télécharger cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.