La loi Pacte s’inscrit dans la continuité et en cohérence de tous les projets de réforme qui, les uns à côté des autres, dans leurs champs respectifs, conduisent à une transformation profonde de notre modèle social qui inclut l’attaque sur les services publics et les statuts de ceux qui les exercent.
Avec cette loi, le gouvernement s’apprête à se séparer d’Aéroports de Paris, d’Engie et de la Française des jeux, qui lui rapportent pourtant quelques 800 millions d’euros par an !
Le cas d’Aéroports de Paris est de loin le plus préoccupant. Il s’agit d’une infrastructure stratégique, présentant des enjeux de souveraineté, de sécurité, d’aménagement du territoire et environnementaux.
Parce que l’opération sera très coûteuse pour le contribuable et probablement à terme pour l’usager,
Parce que c’est contraire à notre droit, parce qu’il est irresponsable de faire gérer notre principale frontière par le privé,
Parce que les précédents (la privatisation de l’aéroport de Toulouse mais également celle des autoroutes) ne cessent de défrayer la chronique,
Parce que le rôle de l’État en France, enfin, est constitutif de notre identité collective et l’attachement de nos concitoyens au service public très profond,
La CGT s’oppose fermement à la volonté du gouvernement de privatiser Aéroports de Paris !
Depuis le 13 juin, 0h00, le site pour le recueil des soutiens de la proposition de loi visant à affirmer le caractère de service public national de l’exploitation des aérodromes de Paris est ouvert :
https://www.referendum.interieur.gouv.fr/soutien/etape-2
La CGT est bien présente et active sur cette action qui nous permettra d’aller vers le référendum. Le recueil des soutiens n’est que la première étape. Il faut atteindre les 4 717 396 signatures pour lancer le référendum national.