Depuis le 5 décembre, plusieurs millions de salariés du public et du privé, de retraités, de privés d’emploi et de jeunes ont manifesté et se sont mobilisés par la grève. De nombreux secteurs (Cheminots, Énergie, Filière Portuaire/Maritime et Navale, Pétrochimie, Chimie, Éducation…) et les taux de grévistes lors des journées nationales témoignent de l’opposition des travailleurs à la réforme des retraites à points de Macron.
La CGT exige le retrait du projet de loi et l’amélioration du système actuel :
- Revenir au mode de calcul d’avant la réforme de 1993 en prenant en compte les 10 meilleures années dans le privé et le dernier salaire dans le public,
- La suppression des exonérations de cotisations sociales = 20 milliards d’€ pour financer nos retraites,
- Soumettre à cotisation sociale l’intéressement, la participation, l’épargne salariale et retraite = 10 milliards d’€ pour financer nos retraites,
- Un niveau de pension égal à 75 % du revenu net d’activité,
- La création d’emplois (1 million d’emplois créés = 13 milliards d’€ pour financer nos retraites),
- La retraite à 60 ans à taux plein après 37,5 années de cotisations,
- Le droit au départ anticipé à 55 ans à taux plein prenant en compte la pénibilité,
- L’égalité salariale Femmes/Hommes qui dégagerait 10,5 milliards d’€ pour financer nos retraites,
- L’augmentation de tous les salaires du public et du privé,
- La prise en compte des années d’étude.
SALARIÉS DU PRIVÉ OU DU PUBLIC, RETRAITÉS AUJOURD’HUI, ACTIFS NÉS AVANT OU APRÈS 1975, NOUS SOMMES TOUS IMPACTÉS PAR :
- Le système à points,
- Le calcul de la retraite sur l’ensemble de la carrière,
- Le recul de l’âge de la retraite,
- La baisse du niveau des pensions car soumis à la règle d’or des 14 % du PIB.