Les participants aux Assises de Martigues pour un changement de société adressent un salut fraternel internationaliste et de classe aux travailleurs du monde entier.
Partout ou presque, le capitalisme impose sa loi, celle du choix du détournement des richesses créées par les travailleurs et de leur accumulation dans les mains d’une ultraminorité de privilégiés. Cette caste parasitaire est en guerre et elle porte un nom : la guerre sociale ! Ce système économique génère inégalités, misère, guerres et de multiples atteintes aux droits humains. Il est le prétexte à l’impérialisme qui frappe les populations des pays du monde entier, de la Palestine à Cuba, au Venezuela, au Mali comme au Yémen et tous les pays frappés par la guerre économique d’une classe dirigeante mondialisée.
Avec la crise sanitaire, le capitalisme veut non seulement détruire des forces productives, imposer une régression sociale historique, il veut désarmer les travailleurs, idéologiquement et de toutes les manières possibles.
L’avenir passe par une alternative au capitalisme, une autre société basée sur la justice.
Face à ce régime qui broie les humains et qui détruit l’environnement, des mobilisations, des grèves, des événements, des manifestations sont organisés dans le monde entier par des militants syndicaux ou progressistes, qui sont dans le combat en permanence, prouvant qu’aucun obstacle ne peut freiner la nécessité en la lutte pour un monde sans exploitation.
A l’inverse de l’association entre le capital et le travail, c’est par la convergence de ces luttes et de l’ensemble de nos forces progressistes dans le monde entier, que nous parviendrons à cet objectif commun, par l’unité des travailleurs, et avec la vision claire que le capitalisme génère des contradictions insurmontables qu’il nous faut dépasser.
Jamais la lutte des classes n’a été plus pertinente qu’aujourd’hui. Tous les militants, les travailleurs sont appelés à lutter pour leurs droits immédiats, une lutte pied à pied qui doit déboucher sur un changement profond de système économique dominant.
L’objectif doit-être de résister pour inverser le cours des choses et créer les conditions d’une alternative sociale et politique véritable.
Il n’a aucune fatalité, on n’a rien sans rien et sans luttes. Il est possible de construire des mobilisations efficaces, rassembleuses, convergentes et utiles entre les travailleurs du monde entier. Nous en avons la volonté, nous voulons y contribuer sans aucune exclusive !
Le mouvement ouvrier international a toujours été traversé par des débats entre ceux qui cherchaient à accompagner les choix du capital dans un vain partenariat social et ceux qui, comme nous, faisons le choix de transformations radicales. Nous nous sentons proches de ceux qui, dans leurs pays respectifs, leurs régions et internationalement cherchent à en finir avec la dictature du capital. Leur combat anticapitaliste et antiimpérialiste est le notre. Nous sommes à leurs cotés, comme nous savons qu’ils sont aux côtés des nôtres. Nous voulons faire le choix de nous retrouver internationalement dans les actions de tous ceux qui refusent de se résigner à travers les actions des forces sociales, syndicales, politiques, qui entendent mener le combat de classe jusqu’au bout ! Nous pensons indispensable de coordonner nos efforts à tous les niveaux pour agir dans la clarté et sans compromissions avec le capital et l’oligarchie. C’est indispensable dans les entreprises, les groupes multinationaux, les régions comme en Europe et mondialement. Nous sommes disponibles pour cela.
Nous voulons avancer ensemble et sans discriminations d’aucune sorte aux cotés de nos frères et sœurs migrants, réfugiés, exclus qui subissent plus que tout autre la domination totalitaire du capital. Nous voulons nous donner les moyens de construire l’espoir et la confiance dans la force qui est celle du monde du travail sans lequel rien n’est possible.