A quand le coup de semonce… ?

 

On parle beaucoup des ordonnances mais bien d’autres sujets méritent une prise de conscience collective et massive.

Les actions du gouvernement impactent aussi bien les actifs que les retraités ou les jeunes, qu’il s’agisse du public ou du privé.

Projet de loi de finances 2018 : comment transférer le financement de la protection sociale sur les ménages plutôt que par les cotisations sociales. 

Pour augmenter le pouvoir d’achat, Emmanuel Macron aurait pu augmenter le SMIC ou les minima sociaux…

Il aurait pu…

Il a fait un autre choix : il prévoit de supprimer les cotisations sociales maladies et chômage en échange d’une hausse de 1,7 point de Contribution Sociale Généralisée (CSG) pour tous.

En apparence, il s’agirait d’un gain de pouvoir d’achat. Cependant, contrairement à une cotisation sociale, une partie de la CSG entre dans le revenu imposable, donc se traduira en fait par une augmentation de l’impôt sur le revenu. Cela pourrait aussi modifier l’octroi des aides sociales…

Réforme de l’accès à l’université : sélection a l’entrée par le biais d’un système de pré-requis 

Pour mieux orienter les bacheliers, pour éviter le tirage au sort en 2018, Emmanuel Macron aurait pu développer la dimension nationale du service public avec toutes ses valeurs, notamment celles d’égalité d’accès et de droits, de laïcité.

Il aurait pu… 

Il a fait un autre choix : il prévoit de conclure un contrat avec chaque étudiant avec comme objectif un « parcours pédagogique de réussite« .

En apparence, le droit d’accès a l’enseignement supérieur reconnu à chaque bachelier n’est pas remis en cause. Cependant, l’entrée dans l’enseignement supérieur doit rester un moment «  où l’on rebat les cartes », en fonction des  prérequis de chaque formation et des acquis de chaque étudiant…

Réforme de l’impôt de solidarité sur la fortune :

L’ISF, payé aujourd’hui par 350 000 foyers au patrimoine net supérieur à 1,3 million d’euros, sera remplacé par un nouvel impôt, au même seuil et même taux mais réduit au patrimoine immobilier (sans les actions, obligations, etc.). Il ne devrait rapporter que 900 millions d’euros par an, soit 3,2 milliards de moins que l’ISF.

Prélèvement forfaitaire unique sur les revenus du capital : un allègement de la fiscalité sous forme d’impact psychologique  

A partir du 1er janvier 2018, la mise en place d’un prélèvement forfaitaire unique (PFU) aussi appelé « flat tax » aura pour effet d’alléger la fiscalité.

L’objectif affiché par le gouvernement est de rediriger l’épargne vers l’« économie productive », sans qu’on sache très bien ce que recouvre ce terme.

Seulement, comme bien souvent, le diable se cache dans les détails, et les modifications de la fiscalité prévues dans la loi de finances 2018 risquent plutôt de favoriser les très hauts revenus du capital…

 

Camarades, 
Il est temps de mettre un gros coup de semonce !!

 

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